Fêtes de fin d’année 2017

Une nouvelle année qui se termine : dix sept années que nous sommes entrés dans le troisième millénaire… L’an 2000 commence à être loin derrière nous.

Les fêtes approchent, comme elles approchaient en 1912 quand l’épicerie-bar La Grande Maison (aujourd’hui le bar Les Sports, sur le quai) distribuait son prospectus publicitaire : on y donnait dans le grand luxe avec une sélection des «meilleurs» produits parisiens tels Félix Potin,

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pour se régaler des Nantais Lefèvre-Utile (mieux connus sous le nom petits LU) ! Et poursuivre avec quelques conserves de poissons agrémentées de conserves de légumes. Ça, c’était le bon temps, ma bonne dame !

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La fin d’année c’est bien sûr faire la fête : en 1982 la maison Blanc-Foussy nous proposait un petit livre de 90 pages de conseils pour s’amuser, illustré par Sempé :

1982_DeBienJoliesFaçonsDeFaireLaFête_BlancFoussy_Sempé

On y évoque «Le réveillon ou la fête des fêtes» : «Parmi le cortège des fêtes traditionnelles et carillonnées, le réveillon est la seule qui soit, de nos jours, prétexte à une vraie fête. De celles pour lesquelles on se prépare et qui autorisent toutes les folies.»

«Le réveillon se décompose en deux fêtes distinctes. Noël c’est la fête familiale par excellence. L’échange de cadeaux et le plaisir de la fête renforcent le sentiment d’appartenir à une famille, ou même à un clan.»

«Tout autre est la Saint-Sylvestre (pauvre saint perdu parmi les fêtards !). C’est souvent le seul moment où l’on peut boire, rire et danser tout son soûl.». On ne saurait dire mieux. ce qui permet de conclure : «la seule sanction à craindre étant une féroce gueule de bois. L’excès fait partie de la fête…».

En 1941 on avait peut-être un peu moins de boissons alcoolisées (quoiqu’à Rochecorbon…), mais pour les maux de tête on avait la solution dans cette publicité parue dans le journal Le Matin du 13 décembre 1941 :

1941_12_13_pub_Finidol-LeMatin

C’est aussi le moment des messes et concerts. L’Ensemble musical Sainte-Cécile donnera son habituel concert demain 17 décembre à 16h dans l’église de Rochecorbon. C’est l’occasion de rappeler que cette société musicale a été crée il y a 71 ans, très exactement le 20 décembre 1946 date à laquelle étaient officiellement déposés les statuts de la «Fanfare Sainte-Cécile de Rochecorbon» (dépôt à la Préfecture, parution au Journal officiel le 5 janvier 1947).

En 1950, dans un journal suisse, la «Feuille d’avis de Neufchatel» du 22 décembre, paraissait son traditionnel conte de Noël : «Quand les citrouilles fleurissent à Noël». Un vieux couple sans enfant y vit une bien étrange et triste histoire. Pourquoi je vous en parle ? Parce que ce conte se déroulait dans les bois de Villeseptier (aujourd’hui Villesétier) au nord de Rochecorbon, plus précisément à «un endroit où la route tourne, en descendant pour aller aux caves de Vouvray». Une histoire sur laquelle je reviendrai mais qui nous montre la réputation de notre petite commune

Et pour conclure sur cette fête célébrant la naissance de Jésus et favorisant la réunion des familles, soulignons d’un clin d’oeil cette information de décembre 1920 : la médaille d’or de la famille décernée à Madame Yvonne Salmon, née Besnard, pour ses dix enfants. Il fallait une grande cheminée pour le Père Noël et sa hotte bien chargée !

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